éclats de rires : 26
apparition : 06/05/2023
pseudo : elias
avatar : Fionn Whitehead
PRESENCE : régulière
| Sujet: Ashton // when everything feels heavy, I've learned to travel light Sam 6 Mai - 17:24 | |
| Ashton Wymack
@ smmg
age : 28 ans. signe astrologique : cancer. métier : professeur d'anglais au lycée du coin. situation financière : il roule pas sur l'or mais n'est pas à plaindre non plus, il se débrouille comme il peut pour économiser çà et là. famille : un père qui va pas fort et une fratrie toujours dans le coin. statut civil : célibataire. quartier : dandelion district. traits de caractère : sincère, énergique, attentionné, gourmand, optimiste // anxieux, bruyant, procrastinateur, bavard, manque d'ambition aime : danser en faisant la cuisine, se balader, les viennoiseries, la musique, lire toujours plus de livres et les recommander, enseigner. n'aime pas : le sport, le goût de l'alcool, l'intolérance, être laissé dans l'ignorance, l'hypocrisie, mélanger le sucré au salé. | | PARLONS EMOTIONSce qui te rend joyeux : le soleil, sa chienne, passer la journée à lire, la vie en général. ce qui te rend triste : penser de trop à sa mère, le temps qui passe, le fait que la saga A Song of Ice and Fire ne sera probablement jamais terminée. ce qui te dégoute : le chou et toutes ses variantes, les gosses qui crachent par terre pour se donner un style. ce qui te fait peur : ne pas être à la hauteur, le rejet, conduire. ce qui te rend en colère : les parents d'élève pas foutus de faire attention à leurs enfants, les puissants de ce monde. PLUS D'INFOS croyant ou non croyant : il s'adresse à une divinité qu'il pense absente, agnostique c'est comme ça qu'il se décrirait. problèmes de santé : rien à signaler si ce n'est une légère myopie. orientation sexuelle : bisexuel au coeur en armure. complexes : son cardio inexistant, le fait de rougir pour tout et n'importe quoi, son style vestimentaire banal. animaux de compagnie : une toute jeune doberman baptisée Héra. casier judiciaire : vierge, c'est pourtant pas faute d'avoir fait son lot de conneries.
COMMUNIQUONSandroid ou ios : fidèle acheteur d'android depuis son plus jeune âge. applications préférées : goodreads, instagram, spotify. mode : silencieux. 3 derniers contacts : : sa soeur, un pote et ce parent d'élève à qui il regrette d'avoir filé son numéro "au cas où". artistes spotify favoris : The Amazing Devil, Klone, Black Sabbath avec une touche de Doja Cat en péché mignon. réseaux sociaux : joue les fantômes sur twitter, poste de temps en temps sur instagram. CARNET DE VOYAGESlangues parlées : anglais, allemand, ASL. moyen de transport : le bus, puisque conduire le terrifie. dernier voyage : Berlin, il y a des années de cela. prochain voyage : direction la supérette du coin, il est grand temps de faire les courses. |
→ Né d'une mère anonyme qui ne se sentait pas capable de l'élever et d'un père aux abonnés absents, Ashton passe les quatre premières années de sa vie à naviguer de foyer en foyer avec un sac poubelle comme seul réceptacle de ses maigres possessions. Les Wymack sont un couple anglais, tout ce qu'il y a de plus normal, deux high school sweethearts avec le goût du voyage et des coeurs débordant d'amour. Dix ans plus tôt, leur fils aîné voit le jour et dix ans plus tard, l'envie d'un deuxième enfant les prend. Seulement à quarante ans, l'espoir d'une grossesse se fait mince pour les Wymack qui décident d'avoir recours à l'adoption, accueillant ainsi Ashton parmi eux de manière définitive. Quelle n'est pas leur surprise quand à peine un mois et un test de grossesse plus tard, la nouvelle tombe : une troisième addition est en route.
→ Son enfance, Ashton la passe dans les rues de Sheffield à courir à toute vitesse derrière son frangin, adolescent turbulent qui malgré tout devient un modèle pour le garçon plus tranquille. Entre deux chamailleries pour réclamer le skate du plus grand ou regarder des dessins animés, l'enfant passe le plus clair de son temps avec sa petite soeur. Faute d'espace, les deux plus jeunes partagent une chambre, un lit superposé et toutes les histoires que leur père vient leur raconter le soir. La vie est belle, la vie est tranquille, Ashton se plaît ici. Il n'a que peu de souvenirs des autres foyers, de tous les avant devenus flous dans son esprit, mais dans un coin de sa tête il y a toujours ce petit doute, cette anticipation dérangeante qu'un jour ses parents ne voudront plus de lui parce qu'après tout, sa soeur est là non ? C'était elle qu'ils voulaient, pas lui, pas vraiment. Mais Ashton est jeune alors il chasse bien vite ce genre de spirale, plaque un sourire sur son visage parce qu'il est toujours là, là maintenant, et qu'il compte bien en profiter.
→ A l'école, le jeune garçon fait partie des populaires. La bande d'amis joue au loup à toutes les récréations, défient les règles de placement à la cantine pour rester ensemble, bavardent à travers la salle de classe comme si personne ne pouvait les entendre. Mais Ashton se démarque rapidement, se découvre des facilités académiques que ses pairs n'ont pas et s'il essaie d'abord de les aider, c'est ensuite l'ennui qui le gagne. Les devoirs sont délaissés, les bavardages deviennent plus intenses et ce sont ses propres camarades qui lui demandent d'arrêter parce qu'il les empêche de suivre. Une visite de ses parents chez le directeur et quelques conversations avec d'autres enseignants plus tard, Ashton saute une classe et se retrouve dans un environnement familier pourtant étranger.
→ S'adapter, ça a toujours été l'une des forces d'Ashton, que ce soit pour supporter le système d'adoption, le fait que sa soeur ait piqué le dernier cookie du paquet, le système éducatif ou encore le déménagement que les Wymack annoncent à leurs enfants, direction les Etats-Unis. Pourtant, l'ambiance est étrange à la maison. Du haut de ses douze ans, Ashton est assez perspicace pour comprendre que ce déménagement dans une petite ville tranquille de Californie, les non-dits de ses parents et l'humeur orageuse de son frère sont intimement liés, mais on ne lui dit rien et il n'ose pas demander. Observateur silencieux du désastre qui les guette sans qu'ils ne le sachent, Ashton perd de son éclat tandis qu'il voit son frère se perdre dans une fougue que la jeunesse seule n'a pas pu provoquer.
→ Les années défilent, la vérité éclate et Ashton ne sait plus à quoi ou à qui se raccrocher. Son frère est parti de la maison une fois son cursus universitaire terminé, sans un regard en arrière. Sa soeur est trop jeune pour qu'il ait envie de lui saper le moral avec ses doutes et ses peurs et ses parents… Ses parents ont autre chose à penser, les factures hospitalières et l'état de sa mère n'aidant pas. Alors l'adolescent se réfugie dans la littérature, se jette corps et âme dans ses études, dans les lectures personnelles et l'élève modèle qu'il avait été fut un temps refait surface mais personne n'a le coeur à le féliciter et c'est normal, c'est pas grave, son coeur brûle mais il y a plus important, plus pressant.
→ A dix-sept ans, Ashton termine le lycée et le champ des possibles le terrifie mais ses parents font tout en leur pouvoir pour l'aider, le rassurer et le guider malgré tout. On le pousse à poursuivre les études, parce que tu sembles t'y épanouir et y trouver ton compte, le pas comme ton frère passé sous silence parce qu'on ne parle plus trop de lui, parce qu'il n'appelle plus et que personne ne sait trop pourquoi. Ce qu'il veut Ashton, c'est respirer. Alors plutôt que d'envoyer mille et une candidatures aux universités du pays, il prend un aller simple pour Berlin dans l'idée de prendre une année de pause, une année de calme. Une année pour réfléchir, se poser et faire le point, revenir plus fort, plus assuré. Il promet d'envoyer des cartes postales à sa soeur, jure d'être prudent à son père, serre sa mère dans ses bras, les larmes aux yeux. Elle va mieux en ce moment, elle va mieux alors Ashton s'autorise cette décision, se laisse aller à rêver d'une vie loin de la maison, loin de l'atmosphère empoisonnée par la maladie, une vie sans craindre chaque message de son père sur son téléphone.
→ Berlin est magnifique. La ville l'accueille à bras ouverts et Ashton s'abandonne à elle avec une insouciance nouvelle, se perdant dans les rues, dans les musées et les draps inconnus. Là-bas, il rencontre Jonas. De deux ans son aîné, il étudie pour devenir enseignant et croise la route d'Ashton dans un café bondé, un sourire maladroit aura suffit à piquer la curiosité du plus âgé et le dialogue s'était instauré, fluide, naturel. Jonas, c'est la douceur presque amère d'une rencontre éphémère, c'est le sourire éternel aux lèvres et les vinyles en bruit de fond alors que le soleil les empêche de faire une grasse matinée. Jonas, c'est le premier. Premier amour, premier confident, premier quotidien partagé, premier espoir d'un futur radieux. Premier adieu déchirant.
→ 15:04 | 🧡 : c'est maman
→ Ashton a tout juste dix-huit ans quand sa mère perd la vie des suites de son cancer, la vision de sa silhouette émaciée à jamais gravée dans son esprit, les cris désespérés de son père en boucle dans ses tympans. Sa soeur est là, elle aussi. Elle lui serre la main si fort qu'il aurait sans doute eu mal s'il n'était pas trop occupé à sentir son coeur se déchirer dans sa poitrine. Aux abonnés absents, l'aîné de la fratrie. Meurtri par le deuil, Ashton se laisse aller à la colère, envoie message sur message à son frère, passe aux appels, tremble de rage lorsque la voix automatique lui répond, abandonne quand au bout d'une semaine les messages sont enfin lus mais qu'aucune réponse ne se fait savoir.
→ La vie continue et n'attend pas que les Wymack aillent mieux, chacun traînant ses échos brisés à chaque pas, chacun avançant à sa manière. Berlin est loin à présent, dans l'esprit d'Ashton. Jonas lui manque mais il n'en parle pas, à personne, peu désireux de se rappeler de cet avant où tout allait mieux, peu désireux de revivre le retour à la réalité comme un poing en plein visage. Il échange avec cet amour passager de temps en temps, jusqu'à ce que les conversations ne s'espacent et ne cessent au fil des mois. Le dernier message qu'Ashton envoie est pour annoncer son admission à l'université. Le jeune adulte compte devenir professeur.
→ Les quatre années qui suivent, Ashton jongle entre ses études, un petit boulot, s'occuper de son père ainsi que de sa soeur. Il est devenu le pilier de la famille, bien à contrecoeur. La mort de sa mère a brisé son paternel qui refuse de prendre soin de lui, refuse de sortir du lit, refuse de faire face à ses enfants plus que nécessaire et ce tu me rappelles ta mère qui finit de briser le coeur de la plus jeune. Ashton prend les choses en main du mieux qu'il peut, endosse le rôle de parent pour sa soeur même s'ils n'ont que quatre ans de différence. A quatorze ans et avec un deuil à gérer, elle ne sait pas où aller et ce n'est pas comme si Ashton le savait lui, mais il est là et il lui promet de toujours l'être alors ça ira, ça ira parce qu'il le faut.
→ La première fois qu'il se retrouve face à une salle de classe sans l'aide d'un superviseur de stage ou d'une autre figure d'autorité supérieure à la sienne, Ashton a envie de vomir tant le stress le prend aux tripes. Son diplôme en main, il faut bien se lancer dans le grand bain et coup de bol, un poste s'est libéré à Santa Flora. Il fait face et le reste lui vient au fur et à mesure, plus ou moins naturellement. Les collègues sont là pour l'aider, il a son expérience de stage pour le guider, il sait ce qu'il fait ou du moins sait prétendre.
→ Récemment, la décision est prise d'envoyer le paternel en maison de retraite. Chose pouvant sembler cruelle puisque l'homme est encore relativement jeune mais son état de santé mental n'est plus gérable pour ses deux enfants devant à présent gérer un boulot à plein temps pour l'un et des études prenantes pour l'autre. Un message bref est envoyé pour notifier l'aîné et pour une fois, une réponse daigne illuminer l'écran du téléphone d'Ashton, un n'importe quoi qui le laisse de marbre. Voilà huit ans que son frère ne donne plus de nouvelles, s'il voulait avoir son mot à dire il n'avait qu'à être là, qu'à endosser le rôle qu'Ashton s'efforçait de porter à bout de bras.
→ La maison est vendue, véritable soulagement financier pour les deux jeunes adultes qui peuvent se permettre de rêver un peu. Ashton se trouve un appartement convenable où il peut accueillir sa soeur sans problème si celle-ci se met en tête de lui rendre visite et de squatter un week-end plutôt que de rallier son logement universitaire. C'est difficile mais il parvient à retrouver un peu de légèreté, de la joie de vivre et ce sourire qui l'avait un jour caractérisé. Du haut de ses vingt-huit ans, revenir sur les péripéties de sa vie adolescente lui permet de compartimenter, de faire la paix avec ses émotions et d'accepter le fait d'aller mieux. C'est pas quelques nuages noirs qui vont l'empêcher d'être heureux, Ashton se le jure alors qu'il aspire à un futur plus paisible, plus banal.
pseudo elias age 23 ans trigger cancer, mort d'un parent comment as tu connu le forum ? on remerciera prd pour ça commentaires le gif de la pa m'a hypnotisé, j'ai rien pu faire
Dernière édition par Ashton Wymack le Dim 7 Mai - 21:53, édité 6 fois |
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